L’article du 20 juillet 2014 m’a donné envie d’aller plus loin dans mon processus de « désemballage »,
D’autres personnes ont déjà tenté l’expérience de la semaine sans emballages, à l’instar de Didier Bonvin par exemple.
J’ai donc réfléchi (qui c’est qui rigole ?)…….. beaucoup (c’est pas fini oui ?)……… à la meilleure façon de réduire drastiquement mes déchets et j’ai décidé de me lancer dans l’aventure.
Mon expérience a été basée sur les six critères suivants :
1. me consacrer uniquement à l’aspect alimentaire.
2. tenir compte de l’avis de ma famille et de ses propres habitudes.
3. ne pas considérer les parties recyclables comme de réels déchets.
4. ne pas parcourir en voiture des dizaines de kilomètres pour acheter 100 gr. de farine en vrac.
5. transformer cette tentative en attitude durable et vivable pour tout le monde.
6. ne pas devenir une ayatollah du détritus !!!
6. ne pas devenir une ayatollah du détritus !!!
D’une manière générale, j’ai l’habitude de privilégier une nourriture bio produite localement et la moins emballée possible. Si ces trois critères ne sont pas réunis, à des aubergines bio, venues d’Espagne et conditionnées dans des petits sacs individuels en plastique, je préfèrerai toujours le même légume cultivé de manière conventionnelle, en vrac et du coin.
Mais revenons au sujet de l’article. Une partie de mes achats a été faite aux Frondaisons de Bois-Genoud, magasin bio où j’effectue des achats groupés afin de rationnaliser mon déplacement. On y trouve de nombreux produits en vrac: fruits, légumes, fromage, viande et oeufs (un peu cher tout de même), toutes sortes de farines, de céréales, de légumineuses, de féculents, d’oléagineux, de fruits secs. Ces aliments ne sont pas tous produits en Suisse mais enfin, si l’on veut consommer « local », on a de quoi remplir son petit sac en tissu. J’aime bien ce genre de magasin car je peux y venir sans gêne avec mon bazar à la Zézette.
Pour les fruits et légumes, je suis allée à Terre vaudoise, à deux pas de chez moi. L’assortiment est assez varié mais comprend peu de références bio. Tout est local cependant. Les fruits et légumes sont cultivés selon les normes PER , ce qui signifie, entre autres, un usage raisonné des pesticides (pour enlever le plus de résidus possibles, verser du bicarbonate de soude dans un récipient, ajouter de l’eau et y faire tremper les légumes quelques minutes).
Quant au pain et aux yaourts, j’avais déjà l’habitude de les faire avant de me lancer dans la semaine sans emballages et je n’ai donc rien changé à cela.
Mon périple s’est ensuite achevé au supermarché pour les derniers produits alimentaires non trouvés dans les magasins précités.
Ensuite, place à la mise en pratique et au compte rendu bien sûr !
Je vous livre donc ci-après mon bilan “déchets de la semaine” , du lundi 21 juillet au samedi 26 juillet inclus.
Pour 10 petits-déjeuners et 16 repas, nous avons jeté à la poubelle :
Pour 10 petits-déjeuners et 16 repas, nous avons jeté à la poubelle :
- 7 pots de yaourt en plastique dont 2 ont servi à confectionner 14 yaourts.
- 1 film plastique emballage de pâte à tarte artisanale.
- 1 emballage plastique de tofu soyeux.
- 2 emballages en carton de fraises, souillés (ne vont pas au recyclage).
- 1 emballage en “alu” de biscottes.
- 1 emballage en papier/plastique de fromage de chèvre.
Cette semaine a été très constructive. Bien que me croyant déjà assez avancée dans la réduction des déchets, cette expérience m’a permis de constater à quel point j’effectuais encore trop souvent des achats « réflexes”. Je vais donc continuer à chercher de nouvelles solutions faciles à mettre en oeuvre, pas trop onéreuses et ayant le moins d’impact possible sur l’environnement. Je ne manquerai pas de vous les communiquer via le blog.
Et si vous avez des tuyaux à me refiler, n’hésitez pas.
Et si vous avez des tuyaux à me refiler, n’hésitez pas.
Illustration Zoo & Co |
Y’a pas à dire, j’suis trop fortiche !!!!! Super Naaaathaaalieeee !!!!!