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Quelques mots pour toi, mon fils

J’ai commencé cette lettre le 4 août 2019 sans l’achever, convaincue finalement de la capacité de notre humanité à faire de l’urgence climatique son combat prioritaire.

Aujourd’hui 29 mars 2020, bousculée par la crise sanitaire, je reprends les mots que je te destinais.

La lettre sera courte, aussi courte que le temps qu’il nous reste pour reverdir la terre et éradiquer toute forme d’atteinte à une vie digne d’être vécue, au nord comme au sud.

J’ai peur pour toi mon fils. Nous avons mis le feu à la maison Terre et nous ne savons pas comment l’éteindre.

Ça flambe, ça fond, ça s’épuise, ça se raréfie, ça disparaît, ça s’assèche.

L’heure n’est plus venue de chercher les responsables. L’heure est venue de renaître de nos cendres.

Au rythme des nouvelles du monde, en pensant à ton présent et à ton futur, j’oscille entre espoir et désespoir, incrédulité et détermination, déni et clairvoyance, force et découragement.

Mais à l’instant où j’écris ces lignes, j’ai une certitude: celle d’être encore à tes côtés pour te protéger, si tout bascule un jour.

 

A toi…

 

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