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Je vous ai préparé une sélection de 3 livres pour l’été, dont le point commun est le positivisme.
Entre émotions et informations, découvrez une autre façon de voir l’écologie.
Joyeuse lecture !
ABECEDAIRE DE L’éCOLOGIE JOYEUSE
D’une plume légère et sensible, sans nier la gravité de la situation mais avec optimisme, Eric de Kermel nous invite à changer de regard sur l’écologie.
De A jusqu’à Z, il aborde plusieurs thématiques, allant de l’agriculture aux zèbres en passant par la cohérence, l’enfance, le quotidien, l’univers.
Son abécédaire va à l’encontre d’une forme de désespérance et incite à réfléchir, agir et garder confiance avec clairvoyance.
Morceaux choisis
Aux murs, je préfère les ponts. Aux séparations, je préfère ce qui relie.
[…] ne pas seulement considérer la démarche écologique comme réparatrice d’un monde abîmé mais comme création d’un monde nouveau fonde mon enthousiasme à vivre chaque jour sur cette terre.
Je vis avec cette toile de fond anxiogène nourrie par des paysages asséchés […], par le cri de mes frères et sœurs qui se noient sur d’autres plages de la Méditerranée que celles où nous plantons nos parasols.
L’écologie joyeuse n’est pas une utopie : tout au contraire, elle est consubstantielle de la prise de responsabilité à laquelle nous sommes invités, pour nous-même et tout ce et ceux qui nous entourent.
COMMENT RESTER ECOLO SANS FINIR DEPRESSIF
Laure Noualhat, journaliste environnementale durant 15 ans à Libération, en a avalé des tonnes de (mauvaises) nouvelles.
Elle a tout connu : les accidents nucléaires, les humains dans l’œil des cyclones, les espèces disparues, les paysages massacrés, les pollutions chimiques.
Et ça lui est tombé sur le moral. Le burn-out bio, l’éco-anxiété, la solastalgie, l’éco-dépression, elle connaît.
C’est tout le sujet de son livre, mais c’est surtout une magnifique ode à la vie.
Avec une authenticité désarmante, un humour piquant, elle réussit le tour de force de toucher nos émotions. Car sans elles, nous ne changerons pas, ou si peu.
Pas de chiffres ni de graphiques, mais des mots puissants qui s’enchaînent, des rencontres de “congénères atteints, eux aussi, par l’éco-dépression, qui lui confieront de quelle façon ils ont remonté la pente, forgé leur salut et retrouvé leur confiance en l’avenir”, des pistes et des outils pour en sortir.
Que l’on soit climato-sceptique, optimiste, naïf.ve, idéaliste, écolo sur les bords ou dans les grandes largeurs, ce bouquin nous fait comprendre, par le cœur, que la micro-fenêtre des + 2° d’augmentation de la température ne doit pas se refermer.
Sans quoi, la pandémie ne sera qu’un minuscule épisode dans nos vies…
LE FABULEUX DESTIN D’UNE VACHE QUI NE VOULAIT PAS FINIR EN STEAK HACHE
Quand la jeune Lolle découvre que son Champion la trompe avec Susi, elle pousse le plus terrible mugissement de toute sa vie, sent son cœur se briser et ses trois estomacs se retourner.
Pas encore remise de son chagrin d’amour, elle apprend avec stupeur à la fois le goût des humains pour la viande de vache et le sombre dessein du fermier…
Aussi, plutôt que de se faire tailler une bavette, elle décide de tailler la route en direction de l’Inde où, dit-on, les vaches sont sacrées.
Et c’est ainsi qu’elle, Susi, Hilde, P’tit Radis, Giacomo et Champion entament leur voyage semé de péripéties.
Quand enfin la joyeuse troupe parvient au bout du chemin, Lolle entonne “Oh Happy Cow” et comprend que le bonheur, c’est d’avoir rendu heureux ceux qu’elle aime.
Une fable craquante, hilarante, émouvante, fraîche et reposante.
Bonne lecture et n’hésitez pas à partager vos impressions si vous avez lu ces livres.
Portez-vous bien,
Nathalie