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Films, livres, conférences, blogs, activités entrepreneuriales : pas un jour sans que l’on entende parler de connexion à la nature, à la forêt, à soi-même, au vivant.
Pourtant, parfois, ce sujet ne trouve aucun écho en nous. On essaie de se représenter mentalement ce que cela signifie, on en a une vague idée, mais rien de plus. Cela ne descend pas dans notre coeur.
J’étais dans ce cas. C’est donc mon expérience personnelle que j’ai envie de partager avec vous, avec 3 conseils pour vous accompagner dans vos premiers pas de connexion à la nature.
#1 Rendre possible
Nos jugements limitent notre conscience. Si on voit les arbres comme un tronc et des feuilles ou des aiguilles, alors on ne percevra que cela.
Si on décide de voir au-delà, on rend possible toutes sortes d’expériences et de surprises dans nos activités de connexion à la nature, comme lors d’un bain de forêt par exemple.
Quand on entre dans la forêt, on entre dans un univers merveilleux, où se rencontrent notre vie intérieure et la vie de la forêt, dans l’accueil imprévisible de ce qui va surgir – des émotions, des images.
On n’a rien à faire. Simplement être, sans attente, le cœur et l’esprit ouverts.
Détendu.e.s, nous devenons réceptifs-ves à des micro-aventures, parfois émotionnellement fortes.
C’est ce qui m’est arrivé récemment, lors d’un bain de forêt que j’animais. Je me trouvais seule, face à un arbre, immobile, lorsque j’ai remarqué une blessure sur l’écorce. En moins de temps qu’il n’en faut pour l’écrire, je me suis mise à pleurer à chaudes larmes sur la souffrance du monde, symbolisée par la blessure de l’arbre. Si je n’avais pas rendu cela possible, je serais passée à côté d’un moment de connexion profonde avec le vivant et la nature.
#2 Le regard de la chouette
La chouette, avec ses grands yeux, fait preuve d’une vive acuité visuelle.
Que nous soyons dans un parc ou en forêt, que nous marchions ou que nous soyons immobiles, adoptons sa vision grand angle.
Laissons-nous attirer par une couleur, un mouvement. Allons voir ce que c’est, approchons-nous, observons, prenons notre temps, ayons l’esprit curieux.
Connectons-nous à nos ressentis : qu’est-ce qui nous a attiré ? Le vert tendre des 1ères pousses ? Des bourgeons en fleur ? Un moineau virevoltant ? Le vent dans les branches ?
Ces moments sont précieux : en nous reliant à la nature, nous nous relions à la vie.
Nous nous reposons intérieurement, nous soufflons, nous ressentons une grande paix.
Plus nous le faisons, plus l’expérience devient forte et belle.
J’adopte de plus en plus souvent le regard de la chouette, pour ouvrir mon cœur au merveilleux, au presque invisible, à tout un monde vibrant de mille et une façons.
#3 Se souvenir
En nous remémorant les jeux et les activités que nous avions dans notre enfance, dehors au grand air, nous nous connectons à la joie, à l’inventivité, à la fraternité. Des scènes oubliées font surface, des souvenirs sensoriels surgissent.
Pour les faire revivre, nous pouvons saisir un bout de nature qui nous rappelle ces moments d’insouciance : par exemple, une pomme de pin, une branche couverte de mousse, un morceau d’écorce.
Sentons ces morceaux de vie, touchons-les, regardons-les de près.
Laissons nos émotions habiter notre corps et notre cœur, le visage de nos copains et copines illuminer ce moment, nos rires d’alors résonner aujourd’hui dans nos oreilles.
Connectons-nous à notre enfant intérieur, à son âme, à sa fraîcheur, dans un sentiment d’unicité bienfaisant.
Quand je me replonge dans mon enfance, le souvenir qui remonte instantanément est celui d’une grande forêt, près du petit village où j’habitais dans le sud de la Drôme. 50 ans plus tard, je visualise encore les arbres, les cabanes, je sens les odeurs d’une végétation déjà méditerranéenne, je revois le visage de mes camarades…et de mon amoureux de l’époque. Me relier à ce souvenir me met en joie.
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Je souhaite que ces 3 conseils vous soient utiles dans votre envie de développer une belle connexion avec la nature.
Ne vous découragez pas si au début, rien de bien spectaculaire ne se passe.
Décidez d’en faire des routines régulières. Au bout d’un certain temps, vous sentirez qu’il se passe quelque chose en vous : un développement humain plus profond, un état d’esprit apaisé, une conscience du vivant plus fine.
Et dites-vous que le pire qui puisse vous arriver, c’est d’être émerveillé.e par ce que vous allez découvrir :)
Si vous avez envie de discuter de votre connexion à la nature, je suis avec grand plaisir à votre écoute pour vous apporter des ressources supplémentaires.
Portez-vous bien !
Nathalie