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Quel est l’impact psychologique des fêtes de fin d’année ?
Récemment, je me suis intéressée à l’état d’esprit de ma communauté à l’approche des fêtes, via un sondage sur mon compte Instagram , dans l’objectif de lui donner des conseils en fonction des réponses.
Les personnes pouvaient choisir entre 4 états :
- calme
- stressé.e
- aucune influence sur moi
- envie d’hiberner et me réveiller en janvier
A ma grande surprise, c’est le 4ème état qui reflète majoritairement l’état d’esprit des personnes ayant répondu, suivi de près par le 2ème.
Cela aurait été stérile de faire un sondage sans développer les résultats et sans les partager avec vous qui lisez le blog.
Quel est l’impact psychologique des fêtes de fin d’année ?
Voici le décryptage que j’en fais, basé sur les messages reçus en privé.
SITUATION
4 RAISONS DE NE PAS AIMER LES FETES
Ces 4 raisons sont celles évoquées par la majorité des personnes m’ayant écrit.
- Ambiance ultra-commerciale
- Rejet des symboles uniformisés : déco, musique, films
- Stimulations visuelles et auditives artificielles, agressives et omniprésentes
- Image véhiculée : famille unie, joie, retrouvailles chaleureuses, festin, cadeaux
3 CONSEQUENCES
De là, j’ai pu en tirer 3 conséquences, non exhaustives.
- Sentiment d’exclusion parce qu’on n’a peut-être pas une famille unie et parce qu’on n’a pas forcément les moyens financiers d’absorber les dépenses liées aux fêtes
- Décalage complet avec ses valeurs écologiques
- Culpabilité de ne pas se réjouir de ces fêtes
Si vous vous reconnaissez, votre histoire personnelle a sans doute une influence. Je ne suis pas compétente pour en parler.
Ma compétence, c’est le lien humain-nature-santé mentale, émotionnelle et physique.
QU’EST-CE QUI EXPLIQUE le stress ET l’ENVIE D’HIBERNER ?
Notre cerveau.
Le cerveau humain n’a pas évolué aussi vite que le monde « moderne » (l’idée n’est pas de tout rejeter de ce monde, ce n’est juste pas le sujet de cet article).
Il doit composer avec un environnement bétonné, mondialisé, mercantile, hyper rapide, hyper connecté alors qu’il est encore adapté à la vie dans un environnement naturel.
Résultat ? Les fêtes de fin d’année, qui réunissent la majorité des éléments cités plus haut, mettent notre cerveau en tension, parce qu’elles nous immergent durant des semaines dans un monde artificiel, en totale opposition avec son fonctionnement inscrit dans sa mémoire ancestrale.
QUELLE SOLUTION ?
Encore et toujours la nature, pour 3 raisons :
- les stimuli naturels sollicitent en douceur nos neurones dans les surcharger
- notre attention n’est pas happée par les réseaux sociaux, par des bruits agressifs quasi-permanents, des visions d’univers artificiel, surchargés de biens de consommation
- notre attention se détourne momentanément des ruminations mentales, exacerbées par la contradiction avec ce que l’on vit et le sentiment de “devoir quand même être heureux.euse”.
« Le contact avec la nature entraîne une baisse de l’activité du cortex préfrontal ventromedian, une zone cérébrale associée aux ruminations négatives et une augmentation des ondes alpha. Mesurées par électroencéphalogramme, ces ondes lentes sont caractéristiques d’un état de relaxation. A l’inverse, regarder une scène urbaine active l’amygdale, une zone du cerveau associée à l’anxiété et à un état psychologique désagréable”. *
Si cette période de fêtes est difficile pour vous, écoutez-vous d’abord.
Profitez plus que jamais de vous mettre en contact avec la nature, y compris en ville. Juste elle, vous, votre corps, vos sens, comme un tout biologiquement lié.
Exposez-vous à des stimuli sensoriels doux et apaisants. Le calme s’installera en vous, votre esprit se reposera.
Grâce aux bienfaits de la nature, l’impact psychologique des fêtes de fin d’année sera atténué et vous permettront de traverser au mieux cette période.
Si vous avez envie d’échanger, n’hésitez pas à me contacter. Ce sera une joie de vous aider.
* SOURCE
Cerveau & Psycho “Comment la nature fait du bien à notre cerveau” Mai 2019
Bien chaleureusement,
Nathalie
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