L’impact psychologique des fêtes de fin d’année
Les fêtes de fin d’année évoquent la joie, les retrouvailles et la convivialité. Pourtant, beaucoup ressentent l’inverse : fatigue, stress, ou simplement l’envie de se couper du monde jusqu’en janvier.
Récemment, j’ai interrogé ma communauté sur Instagram : comment te sens-tu à l’approche des fêtes ?
Les réponses proposées :
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calme
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stressé·e
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aucune influence sur moi
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envie d’hiberner et me réveiller en janvier
Résultat : la majorité a choisi… hiberner. Viennent ensuite celles et ceux qui se sentent stressé.e.s.
Pourquoi ce décalage entre l’image festive et le vécu réel ?
Pourquoi certaines personnes n’aiment pas les fêtes de fin d’année
Les fêtes réveillent parfois un inconfort profond. Quatre raisons principales sont souvent citées :
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Une ambiance ultra-commerciale, qui vide le sens des traditions.
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Des symboles uniformisés : mêmes décorations, musiques, films, rituels.
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Une surstimulation permanente, visuelle et sonore, difficile à supporter.
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Une image idéalisée de la famille parfaite, de la joie, du bonheur obligatoire.
Les conséquences psychologiques les plus fréquentes
Ce décalage entre le réel et l’imaginaire entraîne souvent :
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Un sentiment d’exclusion, quand la famille n’est pas unie ou que le budget ne suit pas.
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Un conflit intérieur avec ses valeurs écologiques, face à la surconsommation.
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Une culpabilité, celle de ne pas “se réjouir comme tout le monde”.
Ces ressentis sont légitimes. Ils parlent de votre histoire, de votre sensibilité et de votre façon d’être au monde.
Pourquoi notre cerveau vit mal cette période
Notre cerveau est resté programmé pour un environnement naturel, calme et sensoriellement équilibré.
Mais à Noël, tout s’accélère : bruits, lumières agressives, foule, rythme imposé.
Pendant plusieurs semaines, nous baignons dans un univers artificiel, en contradiction totale avec notre mémoire biologique.
Résultat : le stress augmente, les émotions se bousculent, et l’envie de retrait grandit.
Comment retrouver le calme pendant les fêtes
La clé ? La nature.
Voici pourquoi c’est si efficace :
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Les stimuli naturels apaisent le cerveau sans le surcharger.
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Notre attention se relâche, loin des écrans, des sons agressifs et des lumières vives.
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Nos pensées s’apaisent, car la nature rétablit le lien entre corps et esprit.
“Le contact avec la nature entraîne une baisse de l’activité du cortex préfrontal ventromédian (zone des ruminations négatives) et une augmentation des ondes alpha, caractéristiques d’un état de relaxation. À l’inverse, une scène urbaine active l’amygdale, associée à l’anxiété.”
Source : Cerveau & Psycho, mai 2019
En pratique : comment apaiser votre esprit
Si cette période vous pèse, offrez-vous du temps dehors, par tous les temps. Même en ville.
Laissez votre corps suivre le rythme lent du vivant en hiver.
Marchez paisiblement, ouvrez vos sens, activez-les par un contact direct avec votre environnement.
Chaque minute passée dans un environnement naturel aide votre système nerveux à se rééquilibrer.
Petit à petit, le calme revient, les tensions s’apaisent, et l’impact psychologique des fêtes s’atténue.
En conclusion
Les fêtes de fin d’année ne sont pas forcément synonymes de joie pour tout le monde. Et c’est parfaitement ok.
Revenir au vivant, c’est revenir à soi.
La nature reste l’espace le plus sûr pour retrouver ancrage, apaisement et clarté.
Si vous ressentez le besoin d’échanger, je serai heureuse d’en parler avec vous
Bien chaleureusement,
Nathalie
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