Ce premier article nous a permis de faire connaissance avec 10 arbres extraordinaires à travers le monde.
Aujourd’hui, on se remet en route pour de nouvelles découvertes, à la rencontre de 10 autres arbres tout aussi stupéfiants.
Bon voyage au cœur de ce précieux patrimoine arboré !
PHOTOS
Les photos de ces arbres étant soumises à des droits d’auteur, je ne les ai pas téléchargées. Je vous mets un lien pour chacune d’entre elles.
#1 – Major OAK
Major Oak est un immense chêne pédonculé (Quercus robur), situé au cœur de la forêt de Sherwood, en Angleterre. Selon le folklore local, il aurait servi de repaire à Robin des Bois.
Son poids est estimé à 23 tonnes. Il mesure environ 10 mètres de circonférence et aurait entre 800 et 1000 ans.
Un système partant du sol soutient ses branches massives, évitant ainsi leur affaissement.
En , le Tree Council a accordé une place au Major Oak parmi les 50 Great British Trees composant le patrimoine national britannique.
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# 2 – L’ARBRE DU TéNéRé
La réputation de cet acacia légendaire a franchi les frontières du Niger depuis bien longtemps.
Situé au coeur du désert du Ténéré, il était le dernier survivant d’un groupe d’arbres implantés dans un sol aride. Ses congénères les plus proches se trouvaient à 150 km de là, autour de l’oasis de Timia.
Tandis que les spécialistes se demandaient comment il survivait dans des conditions si arides, le forage d’un puits en 1938-1939 a révélé un réseau racinaire plongeant à 30 m. de profondeur, dans la nappe phréatique.
Hélas, en 1973, l’arbre est renversé accidentellement par un camionneur probablement ivre. Le l’arbre déraciné est transporté au Musée national Boubou-Hama à Niamey.
Pour conserver une trace de son existence, une sculpture métallique représentant un arbre est implantée à sa place.
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#3 – LE BANIAN DE HOWRAH
Ce figuier du Bengale (Ficus benghalensis), classé comme arbre remarquable, se trouve dans le jardin botanique de Howrah, à Calcutta en Inde.
Agé d’environ 200 ans, il occupe, avec l’ensemble de ses racines aériennes, une circonférence au sol de près d’un demi-kilomètre. Sa frondaison est la plus large au monde.
En 1925, il perd son tronc principal, touché par un éclair. Bien que dépourvu de celui-ci, il n’en continue pas moins de croître.
Comment est-ce possible ? Grâce à ses 2880 racines aériennes soutenant des branches maîtresses indépendantes de tout tronc.
Aujourd’hui, la circonférence du Banian de Howrah est de 412 m.
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#4 – Le cyprès de san francesco
Ce cyprès monumental se trouve dans le monastère San Francesco, à Villa Verruchio en Emilie-Romagne (Italie).
Planté en 1213, ce colosse végétal de 25 mètres de haut a vu défiler 800 ans d’histoire.
La légende raconte que Saint François d’Assise, au XIIIème siècle, planta dans le sol du monastère le bâton qui le soutenait durant ses pérégrinations. Miraculeusement, ce bâton prit racine et donna vie à un cyprès.
Au cours de la Seconde guerre mondiale, les Allemands en ont brûlé une partie pour se réchauffer.
Déjà malmené par cet incendie, le pic principal s’est effondré en 1980 en raison du mauvais temps.
Aujourd’hui, bien qu’affaibli, il tient debout grâce à un système métallique.
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Les monastères d’Emilie-Romagne
#5 – LE GINKGO BILOBA
Le Ginkgo biloba est la seule espèce vivante de la famille des Ginkgoaceae. Cette famille est la plus ancienne lignée d’arbres connue, dont on estime l’origine à près de 270 millions d’années. On appelle parfois le Ginkgo biloba « le doyen de la Terre ».
Le ginkgo a une réputation d’immortalité, parce qu’il peut vivre jusqu’à 3000 ans.
Sa réputation a été renforcée après l’explosion de la bombe atomique le 6 août 1945 à Hiroshima. Un Ginkgo biloba situé à moins d’un kilomètre de l’hypocentre a survécu. Il fut la première espèce d’arbre à repousser après cette catastrophe.
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# 6 – LE SAULE ARCTIQUE
Le saule arctique (Salix arctica) est le plus petit arbre du monde !
Ce minuscule arbuste croît dans des zones allant bien au-delà de la limite traditionnelle des arbres.
Sa hauteur varie entre 1 et 15 cm. et jusqu’à 50 centimètres dans le nord-ouest du Pacifique.
Sa petite taille n’empêche pas sa longévité : un spécimen de 236 ans a été trouvé au Groenland vers 1965.
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#7 – Le BUNYA-BUNYA
Le bunya-bunya (Araucaria bidwillii) est un conifère à feuillage persistant de la famille des Araucariaceae, originaire de l’est de l’Australie.
Son nom vernaculaire est issu de la langue aborigène d’Australie. Quant à son nom scientifique, il le doit à William Jackson Hooker, un botaniste britannique (1785 – 1865) qui le nomma ainsi en hommage à John Carne Bidwill, botaniste, explorateur et alpiniste britannique (1815 – 1853).
Il peut atteindre cinquante mètres de haut. Ce n’est toutefois pas sa hauteur qui le rend extraordinaire. En fait, cet arbre produit les plus gros cônes du monde. En forme de ballon de rugby, un cône atteint près de 4 kilos.
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#8 – LE CHENE D’ALLOUVILLE
Le chêne d’Allouville est un chêne pédonculé situé au centre du village d’Allouville-Bellefosse, en Seine-Maritime (France).
Réputé plus vieux chêne de France, son âge exact n’est pas connu : les estimations vont de 800 ans à 1200 ans.
Avec une hauteur de 18 m. et une circonférence de 15 m., il a la particularité d’abriter dans son tronc deux minuscules chapelles.
En 1988, une structure métallique est installée pour soutenir l’arbre qui menace de s’abattre.
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#9 – le DINIZIA EXCELSA
Les scientifiques ont prélevé des échantillons en vue d’analyses, notamment pour connaître l’âge de l’arbre – au moins 400 à 600 ans – et la quantité de carbone qu’il stocke.
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#10 – L’ARBRE TUNNEL
Le Pioneer Cabin Tree, l’arbre-cabane de pionnier aussi appelé le Tunnel Tree, l’arbre-tunnel, était un célèbre séquoia géant du parc d’Etat de Calaveras Big Trees, en Californie (États-Unis).
Cet arbre, d’une hauteur de 45 m., tenait son nom de l’apparence particulière de son tronc, en partie brûlé par un feu de forêt : il évoquait une cabane en bois avec son entrée, sa cheminée et sa porte de derrière.
Dans les années 1880, un tunnel est aménagé dans l’arbre par le propriétaire du terrain à la demande de James Sperry, fondateur du Murphys Hotel, pour que les visiteurs puissent passer dessous. L’idée vient de l’opération similaire effectuée sur le Wawona Tree (du parc national de Yosemite), avec l’intention de le concurrencer en tant qu’attraction touristique.
Les touristes sont d’abord encouragés à graver leur nom dans le bois de l’arbre, avant que cette pratique soit interdite dans les années 1930. À l’origine, seuls les piétons étaient autorisés à passer sous l’arbre, puis les véhicules le furent à leur tour pendant quelques années.
L’arbre tombe en janvier 2017, après une tempête hivernale particulièrement violente. Il était considéré comme mal en point, étant fragilisé depuis longtemps par l’incendie qui avait brûlé une partie de son tronc puis par le percement du tunnel.
Son âge est inconnu : au moment de sa chute, il était âgé d’au moins 1 000 ans. Pour le garde forestier californien Tony Tealdi, il aurait été plus proche des 2 000 ans
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CONCLUSION
Le monde des arbres vous passionne ?
Le documentaire La Puissance de l’arbre vous plaira certainement.
Voici le synopsis.
Nous prenons peu à peu conscience que l’arbre fait partie intégrale et de manière fondamentale du vivant, au même titre que l’être humain et les animaux. Par ailleurs, il est de plus en plus important de rendre la nature accessible au public au-travers de toutes les formes de perception, afin de faciliter une reconnexion salutaire.
Quoi de mieux alors que de porter un regard sur ces colosses végétaux, ces maîtres du temps que sont nos vieux arbres. Ils demeurent en effet de formidables ambassadeurs pour convaincre tout un chacun de la nécessité de se rapprocher de la Terre, la préserver.
Le film dure 90 minutes.
On peut le louer ou l’acheter pour une somme très modique, sur le site de Muséo films.
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